Noté 4,1 sur 5, l’un des meilleurs films de science-fiction des années 90 va vous captiver !
Noté 4,1 sur 5, l’un des meilleurs films de science-fiction des années 90 va vous captiver !

Noté 4,1 sur 5, l’un des meilleurs films de science-fiction des années 90 va vous captiver !

Sorti en 1996, ce film de SF est considéré comme une des œuvres les plus marquantes de l'époque. Il bénéficie d'une ressortie en salles le 8 octobre dans une version restaurée 4K.

Sorti au cinéma le 28 février 1996, L’Armée des 12 singes est un des films de SF les plus marquants des années 1990 ! Il ressort en version restaurée 4K le 8 novembre sous la houlette de L’Atelier Distribution. Réalisé par le savant fou Terry Gilliam, le récit nous transporte en 2035.

La majorité de la population mondiale a été décimée par un mystérieux virus. Les survivants espèrent qu’un voyage dans le temps leur permettra de découvrir les causes de la catastrophe puis de l’empêcher.

James Cole (Bruce Willis), un prisonnier condamné à perpétuité, est désigné pour cette mission : envoyé en 1996, il doit recueillir des informations sur l’Armée des 12 Singes, suspectée d’être l’organisation à l’origine de la pandémie.

L'Armée des 12 singes

Sortie :

28 février 1996

|
2h 10min

De
Terry Gilliam

Avec
Bruce Willis,
Madeleine Stowe,
Christopher Plummer

Presse
4,4

Spectateurs
4,1

louer ou acheter

Un film français comme point de départ

L’idée qui a donné naissance à L’Armée des 12 singes a germé dans l’esprit du producteur exécutif Robert Kosberg. Ce dernier était un grand admirateur du court-métrage expérimental La Jetée, mis en scène par le cinéaste français Chris Marker. Il a persuadé Universal d’en acheter les droits pour en faire un remake.

Ensuite, le producteur Charles Roven est allé cherché Terry Gilliam pour la réalisation du film. Il estimait que le style baroque et loufoque du metteur en scène britannique était parfait pour ce récit complexe impliquant notamment le voyage dans le temps.

Petit budget, grandes idées

Terry Gilliam a accepté l’offre du producteur, trouvant le scénario intelligent et intrigant. “L’histoire est déconcertante. Elle traite du temps, de la folie et de notre perception du monde. C’est une étude de la folie et des rêves, de la mort et de la renaissance, qui se déroule dans un monde qui se désagrège”, avait-il confié.

Cependant, le studio Universal, qui vient de subir un cinglant échec avec Waterworld, n’est pas pressé de lancer le tournage de L’Armée des 12 singes. Finalement, la production est validée avec un budget réduit de 30 millions de dollars.

Cependant, pour que le tournage puisse enfin commencer, Terry Gilliam en personne a dû persuader Bruce Willis et Brad Pitt de baisser leurs salaires. Le premier a été payé en pourcentage sur les recettes et le second a perçu 500 000 dollars, trois fois moins que ses cachets habituels de l’époque.

À noter que les deux stars n’étaient pas les premiers choix de Gilliam pour James Cole et Jeffrey Goines. Le cinéaste souhaitait Nick Nolte et Jeff Bridges. Universal s’est opposé à ces choix, préférant deux acteurs de premier plan, Bruce Willis et Brad Pitt.

Du reste, Sylvester Stallone et Robert De Niro ont passé le casting pour les rôles de James Cole, tandis que Johnny Depp a été pressenti pour camper Jeffrey Goines. Pour sa performance, Brad Pitt a été nommé à l’Oscar du Meilleur second rôle en 1996. S’il n’obtient pas la précieuse statuette, il se consolera avec un Golden Globe dans la même catégorie.

Par ailleurs, le cinéaste ayant eu des problèmes avec Universal sur Brazil, il exige cette fois d’avoir le final cut. Le studio accepte, moyennant deux conditions : le film ne doit pas être interdit aux moins de 18 ans et ne doit pas dépasser une durée de 2h15.

Au milieu de la rouille

Terry Gilliam a choisi les paysages post-industriels délabrés de Philadelphie et de Baltimore comme lieux de tournage. Un ancien pénitencier a été sélectionné pour filmer les scènes de l’hôpital psychiatrique car le réalisateur trouvait que les établissements modernes ressemblaient à des bureaux.

“Cela me fascinait par avance de tourner à Philadelphie parce qu’il se dégage de son architecture un incroyable parfum de décadence et de pourriture. Or j’ai tout de suite ressenti L’Armée des douze singes comme un film sur l’échec, la décomposition, la nostalgie.”

La fin par un Gilliam malin

Terry Gilliam et le producteur Charles Roven ont eu plusieurs conflits concernant la fin de L’Armée des 12 singes. Le metteur en scène a tenté de dissuader Roven en lui proposant une installation complexe nécessitant deux grues se chevauchant ainsi qu’un nombre conséquent de voitures.

En faisant cela, Gilliam espérait que le producteur trouve la scène bien trop chère à filmer et qu’il finirait par l’annuler. À sa grande surprise, Roven a donné son accord. Gilliam a finalement adoré le résultat et a décidé de garder la séquence pour le dénouement du long-métrage.

“J’avais décidé que le film devait se terminer à l’aéroport, quand le type qui a libéré le virus rencontre la scientifique du futur. Mais le producteur n’était pas d’accord, il voulait qu’on termine sur le visage du garçon.

J’ai donc mis au point un plan qui serait trop coûteux à réaliser. J’ai demandé une grue pour descendre jusqu’au visage du garçon. J’étais sûr qu’il allait dire non, que ce serait trop cher. Mais il a dit oui. Et il a eu raison. C’était la bonne fin”, a expliqué Gilliam au micro de SoFilm.

L’Armée des 12 singes a été un beau succès critique et commercial, le plus grand de la carrière de Terry Gilliam. Il a notamment rapporté un peu plus de 168 000 000 de dollars au box-office mondial pour un budget de 30 millions. En France, l’œuvre a totalisé 2 270 947 entrées.

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