Dans le magazine Paris Match, Olivia Grégoire pose tendrement avec sa petite Romy, 14 mois. À 44 ans, la ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme concilie son rôle de maman avec celui au sein du gouvernement. Elle est ravie d’avoir pu réaliser ces deux rêves, avoir un enfant et tenir un rôle-clé pour le pays. Celle à qui l’on doit la mesure du “panier anti-inflation” se raconte en toute sincérité, bousculant les codes. Elle avait d’ailleurs surpris avec son couple, passé, avec Manuel Valls, une relation aussi brève qu’elle a été marquante.
Olivia Grégoire n’a jamais eu peur de bousculer et de déranger, elle l’assume. Toutefois, elle a souffert d’une situation délicate, lorsqu’elle a été la compagne de Manuel Valls en 2018. Une brève idylle puisque peu après la révélation de leur relation, l’ancien Premier ministre s’est mis en couple ensuite avec Susana Gallardo Torrededia, riche héritière de l’entreprise pharmaceutique espagnole Almirall qu’il a épousée l’année suivante. De cette relation avec cette figure politique, elle dira : “Je n’avais pas anticipé la violence de l’exposition médiatique.“
Plus expérimentée, plus adoucie
Quatre ans plus tard, c’est une femme plus expérimentée mais aussi plus adoucie. Elle est aux anges avec son rôle auprès de Jean Castex dans un premier temps puis Elisabeth Borne, et dans sa vie privée. Elle a ainsi réussi son “plan caché“, celui d’être maman : “C’était le but de ma vie, moi qui ai perdu mes proches si rapidement. J’ai un mari génial [Philippe Aubry, spécialiste des effets spéciaux qui a travaillé sur Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban ou encore The Artist, NDLR] et une fille que j’ai eue à 43 ans.” Elle n’avait pas caché ses difficultés pour tomber enceinte, décrivant son enfant de bébé miracle.
Être une femme normale la préserve de l’écueil de certains qui s’enferment dans des tours ou font partie de cour, restant dans leur bulle. Ainsi, au Parisien, elle confiait : “À titre personnel, j’ai une petite fille qui n’a pas six mois. Ce qui me donne de la force, ce sont toutes les mamans qui, parfois, n’ont pas la chance d’avoir un conjoint présent à leur côté et qui sont seules à gérer. Elles se débrouillent entre la vie professionnelle et un enfant en bas âge et avec beaucoup de courage, elles y arrivent. Elles m’inspirent.“
Retrouvez l’intégralité de l’interview dans le magazine Paris Match du 9 mars 2023
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