Premières difficultés pour l’extrême-droite néerlandaise, moins d’une semaine après sa victoire surprise aux élections législatives. Le chef du Parti de la Liberté (PVV), Geert Wilders, doit faire face à son premier revers, lundi 27 novembre. Gom van Strien, qu’il venait de charger des négociations en vue de former une coalition gouvernementale, a démissionné de ses fonctions. En cause : il est accusé dans les médias néerlandais d’avoir commis des fraudes au sein de son ancienne entreprise ce weekend.
Ces circonstances et le temps nécessaire pour répondre aux accusations “ne sont pas compatibles” avec la mission confiée, a déclaré ce sénateur du Parti de la Liberté (PVV). “J’ai donc informé Geert Wilders et la présidente du Parlement que je démissionnais de mon poste avec effet immédiat”, a-t-il ajouté.
Des accusations niées par Gom van Strien
Dimanche, le quotidien NRC avait écrit qu’un ancien employeur de Gom van Strien, Utrecht Holdings, avait déposé une plainte auprès de la police concernant une fraude qui aurait été commise par le sénateur et d’autres collègues. Des accusations que Gom van Strien a jugées “infondées”, avant d’affirmer qu’il avait “respecté toutes les lois et réglementations”.
Cette controverse constitue un revers pour Geert Wilders, dont le parti a remporté le scrutin de mercredi en obtenant 37 sièges sur les 150 que compte la chambre basse du Parlement. “Ce n’est pas le démarrage dont je rêvais”, a admis le dirigeant d’extrême droite qui s’est néanmoins montré optimiste, soulignant qu’il briguait toujours le poste de “Premier ministre de ce beau pays”.