“Nous n’avons qu’une hâte, c’est de le serrer dans nos bras et d’essayer de réparer tout le mal causé depuis trois ans”, témoigne vendredi 12 mai sur franceinfo Blandine Brière, la sœur de Benjamin Brière. Son frère et le Franco-irlandais Bernard Phelan, détenus dans la prison iranienne de Mashhad, ont été libérés vendredi et arriveront dans la soirée à l’aéroport du Bourget.
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“On n’a juste pas les mots”, poursuit Blandine Brière, “c’est quelque chose d’extraordinaire, que l’on attend depuis trois ans et la fin d’un long combat, d’un enfer. C’est trois ans à penser à lui tout le temps, à se soucier de lui, à espérer ce coup de téléphone sur sa libération.” Elle estime qu’un drame a été évité puisque son frère a entamé il y a 100 jours une grève de la faim, grève qu’il était “déterminé à continuer” : “Je sais qu’il est très affaibli et amaigri, que psychologiquement ça a été encore plus dur depuis cette grève de la faim. Je pense qu’on va retrouver Benjamin abîmé par tout ça, mais on va lui donner toute l’énergie possible pour qu’il se retrouve”, insiste sa sœur.
Depuis son emprisonnement, Blandine Brière a pu avoir des nouvelles de son frère “toutes les deux ou trois semaines environ au téléphone”. “Mais il n’était pas libre de me dire tout ce qu’il voulait”, explique-t-elle, “là, il est libre de gestes, de parole, ça va être incroyable. Il est très solide et c’est ce qui permet de le retrouver. Il est là aujourd’hui et c’est ce qui compte. On va être présents pour aider Benjamin à se recontruire, pour nous reconstruire tous ensemble.”
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