Des chars d’assaut en plein cœur des rues de Khartoum, au Soudan, samedi 6 mai. Dans la capitale du pays, les combats font toujours rage. Depuis trois semaines, les habitants vivent au rythme des bombardements, sans eau ni électricité. Ceux qui peuvent fuir sont évacués, à l’image de résidents du Qatar, transportés par avion vers Doha. Les deux généraux à l’origine du conflit disent aujourd’hui vouloir négocier une nouvelle trêve. Des émissaires sont arrivés en Arabie saoudite pour en négocier les termes.
Un accord bientôt signé ?
Mais cette discussion pourrait tourner au dialogue de sourds, voire au jeu de dupes, selon un spécialiste des conflits en Afrique. “Je pense que les deux personnages peuvent signer un accord, mais avec toujours des arrière-pensées. Dès qu’ils auront repris des forces, ils essayeront de rejouer le match. Ils n’ont pas l’intention de partager”, affirme Marc Lavergne, directeur de recherche au CNRS. En attendant un éventuel accord, la situation continue de se dégrader dans le pays. Selon les Nations unies, depuis le début du conflit, plus de 700 Soudanais ont perdu la vie et 115 000 ont fui le pays.
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