Dans le sous-sol d’un hôpital d’Alep (Syrie), transformé en prison, un membre de Daech frappe plusieurs détenus avec un bâton. Ils sont une dizaine dans ce couloir, les mains attachées aux canalisations et les yeux bandés, sans doute depuis des heures. Ces photos sont extraites de vidéos-surveillance datant de 2013, quand l’hôpital était un centre de torture. Ces images auraient été récupérées par une ONG, puis par la justice française. Les enquêteurs affirment qu’elles prouvent l’implication de trois djihadistes français dans des violences contre les prisonniers.
Des otages français brutalisés
Les policiers de la DGSI, le renseignement intérieur, sont convaincus d’avoir identifié Abdelmalek Tanem, arrêté en 2014 à son retour de Syrie, puis condamné à neuf ans de prison en France. Il est soupçonné d’avoir été le geôlier des quatre otages français libérés en 2014. Eux aussi ont été brutalisés dans le sous-sol de l’hôpital, bien qu’ils n’apparaissent pas sur les enregistrements.
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