L’image d’une jeune femme placée en détention est diffusée par le tribunal de Saint-Pétersbourg (Russie), comme un message à tous ceux qui oseraient perturber l’élection présidentielle. Elle est suspectée d’être à l’origine d’un jet de cocktails Molotov sur un bureau de vote, vendredi 15 mars. Le premier jour d’élection a été émaillé de nombreux incidents. À Moscou (Russie), un isoloir a été incendié par une femme, elle aussi est immédiatement neutralisée, comme tous ceux qui ont tenté de saboter le scrutin.
Le clan Navalny se mobilise
Au moins 13 personnes ont été arrêtées. Les suspects pourraient être poursuivis pour extrémisme, comme Alexeï Navalny, le plus grand rival de Vladimir Poutine. Il avait été condamné à 19 ans de prison ferme pour ce motif. “C’est parmi les peines de prison les plus lourdes”, souligne Galina Ackerman, essayiste spécialiste de la Russie. Malgré ces risques, le clan Navalny appelle à une action massive, dimanche 17. À midi, tous les opposants à Poutine sont appelés à voter simultanément contre le président sortant.
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