Ils sont de retour en Chine. Des cigognes orientales ou des cygnes venus hiberner loin du froid de Russie se comptent par milliers. La photographe Chen Jing, habituée des lieux, voit clairement la différence dans son objectif : “Récemment, j’ai photographié ces cygnes siffleurs. Il y a deux ans, par exemple, on n’en voyait pas, mais cette année, ils sont nombreux.”
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Restauration des zones humides
Tous ces oiseaux migrateurs avaient presque disparu des rivages du fleuve Yangtze. Pollution, manque d’espaces protégés… Aujourd’hui, ils ont retrouvé un point de chute avec une réserve naturelle accessible uniquement par bateau, à la grande satisfaction de Monsieur Li, directeur du parc : “Les résultats sont très visibles. Avant, il y avait ici 103 espèces d’oiseaux, on est passés à 223 espèces.” Le parc compte 2 600 hectares préservés, loin des humains. Ce paysage protégé a nécessité 130 millions d’euros d’investissements. La Chine a restauré 800 000 hectares de zones humides en dix ans.