Des milliers d’Israéliens se sont rassemblés, dimanche 14 janvier, à Tel-Aviv (Israël). Après 100 jours, les visages des otages détenus par le Hamas s’affichent délavés sur les murs de la ville. Les cœurs ne sont toujours pas en paix. “100 jours, c’est insupportable, ça doit s’arrêter“, confie une femme. Au même moment, à 11 heures, les boutiques ont baissé leurs rideaux durant 100 minutes, en référence aux 100 jours de captivité.
“Je suis encore otage”
Samedi soir, ils étaient 120 000 pour lancer ces 24 heures d’actions et de parole. À la tribune, l’émotion et la douleur des anciens captifs. “Je suis libre depuis 45 jours, mais tant que mon mari ne rentre pas de Gaza, je suis encore otage”, affirme Raz Benami, ex-otage à Gaza. Alors qu’il y a encore des négociations, il n’existe pour l’instant aucune perspective d’accord entre Israël et le Hamas pour la libération ou l’échange de ces otages.
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