La fin des énergies fossiles a-t-elle été signée à Dubaï (Émirats arabes unis), en terre de pétrole ? Mercredi 13 décembre, après de longues heures de négociations, le président de la COP28 avait le sourire. “Nous pouvons être fiers de notre réussite historique”, a affirmé Sultan Al-Jaber. Un compromis a été trouvé entre ceux qui voulaient une sortie claire du charbon, du gaz et du pétrole et ceux qui s’y opposaient.
Les États insulaires regrettent des efforts insuffisants
Le texte appelle à une “transition hors des énergies fossiles” dans les systèmes énergétiques. “On a le texte le plus ambitieux à ce jour sur les énergies fossiles, qui dessine un futur décarboné pour l’énergie”, a approuvé François Gemenne, coauteur du 6e rapport du Giec. Pour les États insulaires, menacés par le réchauffement climatique, ces efforts sont insuffisants. Selon certains pays et certaines ONG, ce texte, sans obligation de sortie, ne va pas assez loin.