La future adhésion de l’Ukraine à l’OTAN sera au cœur des débats, ce mardi 11 juillet. “Dès son arrivée, Emmanuel Macron a annoncé de nouvelles livraisons d’armes. Il s’agit de missiles longue portée. C’est une inflexion dans la position française qui, jusqu’ici, se refusait à livrer des armes qui puissent potentiellement toucher le territoire russe, même si le président a pris soin de préciser que ces armes visent pour les Ukrainiens à défendre leur territoire”, rapporte Astrid Mezmorian, en direct de Vilnius (Lituanie).
“Pas de projet d’adhésion de l’Ukraine immédiat”
“L’OTAN doit donner des garanties fortes à l’Ukraine, a martelé le président de la République. Des perspectives claires pour envoyer un message tout aussi clair à la Russie, à savoir, l’Occident ne se lasse pas d’aider l’Ukraine, il continuera à le faire et même après la guerre”, relate la journaliste. “Pour autant, pas de projet d’adhésion de l’Ukraine immédiat, parce qu’en vertu de l’article 5, si un pays est attaqué, les alliés ripostent. En revanche, il y a des divisions entre alliés de l’OTAN, il s’agit de ne pas les étaler au grand jour pour ne pas donner de grain à moudre à Vladimir Poutine. Mais l’objectif que poursuit Emmanuel Macron c’est de transformer un oui théorique donné à l’Ukraine en termes d’adhésion déjà depuis 2008, en un oui pratique”, conclut Astrid Mezmorian.
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