Le nouveau long métrage de Wes Anderson "Asteroid City" a été présenté au 76ème Festival de Cannes. Qu'ont pensé les critiques français et internationaux de ce film à l'incroyable casting ?
Le réalisateur Wes Anderson a présenté hier 23 mai son nouveau long métrage, Asteroid City en compétition au Festival de Cannes. Avec un casting 5 étoiles, les stars se sont pressées sur le tapis rouge pour une montée des marches remarquable, sans doute la plus belle de toute la 76ème édition jusqu’ici :
De gauche à droite, étaient présents : Rupert Friend, Aimee Mullins, Maya Hawke, Jeffrey Wright, Wes Anderson, Adrien Brody, Tom Hanks, Scarlett Johansson, Damien Bonnard, Hope Davis, Bryan Cranston, Matt Dillon, Steve Carell, Fisher Stevens, Stephen Park.
L’histoire se déroule en 1955 à… Asteroid City, ville minuscule d’Arizona. Le site est surtout célèbre pour son gigantesque cratère de météorite et son observatoire astronomique à proximité. Ce week-end, les militaires et les astronomes accueillent cinq enfants surdoués, distingués pour leurs créations scientifiques, afin qu’ils présentent leurs inventions. À quelques kilomètres de là, par-delà les collines, on aperçoit des champignons atomiques provoqués par des essais nucléaires.
Qu’a pensé la presse du nouveau film du réalisateur de La Vie aquatique et Moonrise Kingdom ?
Asteroid City
De
Wes Anderson
Avec
Jason Schwartzman,
Scarlett Johansson,
Tom Hanks
Sortie le
21 juin 2023
Ce que pense la presse française…
Télérama : “Wes Anderson réussit, avec Jason Schwartzman, Tom Hanks et trois petites filles étonnantes, à faire exister une belle famille de cinéma, attachante et émouvante.”
Première : “[Le] cinéma [de Wes Anderson] est plus que jamais enfermé dans des obsessions qui tournent à vide et ne produisent plus aucune émotion.”
Le Monde : “Malgré son habileté à concevoir de riches imaginaires, Wes Anderson nous promène ici en terrain un peu trop connu.”
Libération : “Voir Wes Anderson se débattre avec cette ambition lasse d’autant plus que les histoires qu’il raconte ne semblent plus vouées qu’à alimenter sa propre gourmandise. Goûter la parfaite photogénie de ces obsessions ne suffit plus.”
CinemaTeaser : “Derrière les couleurs et le chic, Wes Anderson nous parle de nous, nous parle de lui. Pareil, Wes. On ne comprend pas tout mais on continue. Du cinéma mieux que la vie, qui aide à vivre.”
Ce que pense la presse internationale…
Deadline : “C’est une création originale, fraîche et désarmante comme vous n’en avez jamais vuailleurs, avec un degré de éstorytelling stylisé” notable et souvent excitant.”
Empire : “C’est occasionnellement un peu confus, et cela s’écoute toujours un peu. Si vous n’aimez pas le style de Wes Anderso, vous n’aimerez pas. Mais nous qui l’aimons, nous espérons qu’il continuera d’en faire.”
The Guardian : “Comme toujours, il y a peu voire aucun contenu émotionnel, malgré le sujet du deuil en intérêt principal. Le film se déroule habilement et de façon excitante, absorbant adroitement les implications du pathos et de la solitude sans s’autoriser à ralentir [le rythme]. (…) Et c’est l’expression d’un style. Et quel style !”
THR : “Le souci est qu’il n’y a juste pas assez ici pour vraiment engager le spetacteur au-delà de l’esthétique habituelle [du cinéaste] – aucun lien émotionnel ou sentiment persistant et trop peu de rires authentiques.”
Variety : “Asteroid City a l’air épatant, mais en tant que film, est à réserver uniquement aux inconditionnels de Wes Anderson, et peut-être même pas tous.”
Asteroid City, au cinéma le 21 juin.
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