“C’est vraiment le degré zéro de l’écologie et de la sobriété”, déplore lundi 27 mars sur franceinfo Nicolas Nace, chargé de campagne transition énergétique de Greenpeace, après la présentation le même jour d’une charte pour réguler la publicité numérique et lumineuse dans les gares, métros et les aéroports français. Un document présentée par Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique et Clément Beaune, ministre des Transports. Dans cette charte, les exploitants de ces lieux et les régies publicitaires s’engagent d’ici à la fin de l’année, à éteindre les publicités numériques et lumineuses quand il n’y a pas de public.
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“Quand on a vu ça, on s’est demandé si on était le 1er avril et si c’était une farce”, réagit le chargé de campagne transition énergétique de Greenpeace. Il s’agit “simplement d’une charte d’engagement” et “il n’y aura pas forcément de contrainte ou de contrôle là-dessus”, estime Nicolas Nace.
Greenpeace en faveur de l’interdiction des écrans publicitaires lumineux
En pleine crise énergétique et climatique, cette mesure “n’est pas à la hauteur des enjeux”, selon lui. C’est “équivalent à éteindre la lumière, quand on sort d’une pièce”, regrette-t-il. Greenpeace milite pour l’interdiction “pure et simple” des écrans publicitaires lumineux. “Un seul écran numérique de deux mètres carrés consomme autant qu’un ménage dans une année, hors chauffage”, alerte Nicolas Nace.
Cette annonce intervient à la veille de l’examen d’une proposition de loi du groupe écologiste en Commission du développement durable à l’Assemblée nationale sur l’interdiction des publicités numériques et lumineuses dans l’espace public. “On a l’impression que cette communication vient pour empêcher ce débat démocratique”, réagit-il. Nicolas Nace rappelle que selon un sondage de Greenpeace et BVA, publié en janvier dernier, plus d’un Français sur deux est pour l’interdiction des écrans numériques.